Après avoir attaqué Taboola, son principal fournisseur de publicités digitales, en référé devant le tribunal de commerce de Paris suite à l’interruption de son contrat, consécutif à la publication d’une fiction représentant Danièle Obono en esclave, Valeurs actuelles avait remporté son procès en première instance le 13 octobre 2020. Les juges avaient ordonné à Taboola de maintenir son contrat avec la société éditrice, représentant un tiers de ses revenus publicitaires, et de lui payer 7 000 euros de frais de procédure. Toutefois, la cour d’appel de Paris a donné raison à Taboola et a condamné Valeurs actuelles à lui verser 5 000 euros de frais de justice le 7 avril, selon Capital. Si l’éditeur se réfugiait derrière le fait que la fiction incriminée avait été publiée sur le print et non sur le web, les juges ont estimé que cette distinction n’était pas si nette, un droit de réponse de Danièle Obono étant paru sur le web.

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