Interpellé par les forces de l’ordre alors qu’il couvrait un rassemblement contre la loi “sécurité globale” près de l’Assemblée nationale le 17 novembre, un journaliste de France 3 avait écopé d’un rappel à la loi à l’issue de sa garde à vue. France Télévisions avait “condamné cette restriction des droits de la presse et l’obstruction au bon exercice du droit d’informer”. “On se trouvait dans une situation particulière puisque c’était une manifestation à laquelle participaient des journalistes. Toute l’ambiguïté était de savoir si l’intéressé était là en tant que manifestant ou en tant que journaliste”, a expliqué le procureur Rémy Heitz sur RTL. L’infraction n’étant pas constituée, l’affaire a finalement été classée sans suite et ne figurera pas sur le fichier de traitement d’antécédents judiciaires, a annoncé le parquet à l’AFP.

Partager cet article