Après un mois et demi de grève, une page vient de se tourner du côté de France-Soir. Les journalistes qui s’étaient mis en grève le 30 août pour protester contre “une forte dégradation des conditions de travail et du dialogue social au sein de l’entreprise depuis de nombreux mois” ont annoncé que “leur employeur a décidé de rompre l’ensemble des contrats de travail des journalistes en poste pour motif économique”. Ces derniers réclamaient l’application de la convention collective des journalistes, mais également des recrutements pour “compenser la démission d’un tiers de l’effectif en seulement un mois”. Selon les informations de Puremédias.com, cinq journalistes seraient concernés par cette rupture. “Notre employeur a ainsi décidé de continuer à éditer ce qui fut l’un des plus grands journaux français de l’après-guerre. Avec quel cadre ? Dans quel but ? Il appartiendra à tous de rester vigilants”, précise le communiqué avant de conclure : “Si cette fin est difficile à accepter, nous sommes fiers du travail accompli et ce malgré des conditions moins que minimales. Pour nous, comme pour France-Soir, une nouvelle bataille commence.”

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