Après la charge du Commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton début juin contre le géant des télécoms chinois, Huawei avait déjà réagi en expliquant : «Huawei comprend que la Commission européenne place la cybersécurité au sein de l’UE comme une priorité. Toutefois, la mise en place de restrictions ou d’exclusions fondées sur des jugements discriminatoires pose des risques économiques et sociaux importants. Cela pourrait entraver l’innovation et fausser le marché européen. Un rapport de l’institut Oxford Economics indique que l’exclusion de Huawei pourrait augmenter les coûts d’investissement dans la 5G de plusieurs dizaines de milliards d’euros, un surcoût qui serait assumé par les consommateurs européens. Désigner publiquement une entreprise en tant que “fournisseur à haut risque” sans fondement juridique va à l’encontre des principes du libre-échange.» Cette fois, c’est au tour de la France de se lancer dans la danse : plusieurs députés européens emmenés par la Française Nathalie Loiseau vont demander à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de bannir le chinois Huawei des programmes de recherche financés par l’Union européenne.

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