Le cinéaste Keywan Karimi, en liberté conditionnelle, était à Paris pour présenter “Drum”, son premier long-métrage de fiction, adapté du roman éponyme d’Ali-Morad Fadaei-Nia, sur le thème de la peur. Condamné en octobre 2015 à six ans de prison et à 223 coups de fouet – peine ramenée à un an de prison en 2016 – pour “insulte envers les valeurs du sacré” et “propagande” contre le régime iranien pour un documentaire sur les graffitis, “Writing on the City”, le réalisateur a tourné “Drum” avant d’aller en prison. “Si je commets un crime dans l’exercice de mon métier de cinéaste, je serai à nouveau condamné, et on me rajoutera les cinq ans que l’on m’avait enlevés en appel”, précise le cinéaste, qui refuse l’exil.

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