Dans l’affaire de la prolongation et de l’extension de la concession du port de Lomé, au Togo, Vincent Bolloré a plaidé coupable devant le tribunal judiciaire de Paris le 26 février, a révélé l’Obs. Au terme de son instruction, la juge Aude Buresi a estimé qu’un pacte de corruption a été scellé entre la direction du groupe Bolloré et le président du Togo avant sa réélection en mars 2010. Le milliardaire et son groupe auraient payé 370 000 euros de dépenses de communication au président togolais, Faure Gnassingbé, afin d’obtenir des contrats et avantages fiscaux sur le port de Lomé. Souhaitant éviter un procès, Vincent Bolloré, le groupe Bolloré SE et deux autres cadres ont choisi de reconnaître les faits. Toutefois, estimant que les faits incriminés ont “gravement porté atteinte à l’ordre public économique”, ainsi qu’à la “souveraineté du Togo”, la présidente de la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a demandé la tenue.

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