Ce mardi, les chefs d’Etat du monde entier vont se succéder dans la salle principale des Nations Unies. Comme tous les ans, la Lettre Audio suit l’événement, où le président Macron se rendra avant son déplacement au Canada (cf. LLA du 17 septembre : Emmanuel Macron à New York et à Montréal prochainement). Cette année, un grand sommet sur le futur sera au centre des attentions. «J’ai appelé à ce que ce sommet envisage des réformes profondes pour rendre les institutions mondiales plus légitimes, plus justes et plus efficaces […]», a affirmé António Guterres, secrétaire général de l’ONU, ce dimanche 22 septembre. «Les défis du XXIe siècle exigent des solutions du XXIe siècle : des cadres en réseau et inclusifs, et qui s’appuient sur l’expertise de toute l’humanité», a-t-il ajouté. «Tout au long de ma vie […], j’ai vu que les gens ne sont jamais d’accord sur le passé», a-t-il insisté. «Pour rétablir la confiance, nous devons partir du présent et regarder vers l’avenir.» Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, a rappelé les principaux points qui seront abordés : «Nous avons l’intention de concentrer l’attention sur la situation en Ukraine. Nous avons convoqué la réunion spéciale du Conseil de sécurité le 24. […] Le président Zelensky sera en ville. [Les Russes] ne font aucun effort pour mettre fin à cette guerre […] en se retirant d’Ukraine», a-t-elle affirmé. Côté français, la situation au Soudan («horrible», selon un proche du dossier) sera aussi dans les priorités. Autre point chaud, évidemment, la situation à Gaza. La diplomate Thomas-Greenfield a précisé : «Nous travaillons toujours pour tenter de faire aboutir les négociations […]. Nous voulons que les otages soient libérés. Nous voulons le calme à Gaza, afin qu’une aide humanitaire supplémentaire puisse être apportée aux personnes qui souffrent.» A propos du Liban, où deux attentats ont eu lieu, avec un soupçon sur Israël, selon les médias, «les autorités américaines ne cherchent pas à minimiser» la situation, a-t-elle indiqué en réponse à une question.
Sandra Muller, envoyée spéciale à l’ONU