Le silence du journal Libération a étonné. Pendant que l’affaire faisait les gorges chaudes de la presse, le titre restait, à part quelques entrefilets, assez silencieux. Dans un édito publié mercredi, Jonathan Bouchet-Peterson a expliqué les rouages judiciaires de l’affaire et la volonté du quotidien de ne pas vouloir entrer dans une surenchère. «Dans l’affaire qui nous occupe, l’enjeu est qu’un Pierre Palmade. Mais il y en a beaucoup d’autres chaque année» écrit l’éditorialiste politique. Si ce silence pouvait paraître suspect, on ne pourra pas reprocher au titre d’avoir tiré profit de cette affaire, qui a profité à d’autres titres de presse (voir page 2).

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