Natacha Polony réclame plus de 500 000 euros de dommages et intérêts au groupe Lagardère. Audience le 27 septembre.

Selon nos informations, Natacha Polony attaque son employeur Europe 1 (SNC Europe News) devant le conseil des prud’hommes de Paris. L’animatrice, dont le contrat courait du 22 août 2016 au 9 juillet 2017, a été prévenue par son employeur le 9 juin de la fin de son contrat saisonnier. Elle présentait la revue de presse dans la matinale sur Europe 1 et coprésentait le samedi “Médiapolis”. Dans la convocation aux prud’hommes que nous nous sommes procurée, Natacha Polony entend contester son “licenciement” et souhaite voir requalifier en CDI ses CDD. Elle réclame également des indemnités pour “licenciement sans cause réelle et sérieuse” (pour plus de 300 000 euros), des indemnités compensatrices de préavis et de congés payés. L’exchroniqueuse affirme par ailleurs avoir subi un préjudice moral et d’image. Voulant faire de son cas un exemple, ses requêtes, toutes confondues, se chiffrent à plus de 500 000 euros.

Une webTV au programme

Alors que la radio Europe 1 emploie la plupart du temps des signatures saisonnières, une pratique répandue dans les médias touchés par la crise, l’avocat de Natacha Polony insiste sur l’importance de la revue de presse dans la grille d’Europe 1, qui existe depuis plus de vingt ans, pour faire valoir les droits de sa cliente et décrocher le jackpot. En ces temps de mercato, saisir le tribunal des prud’hommes contre Europe 1 après avoir été écartée de Paris Première ne va peutêtre pas permettre à Natacha Polony de faire entendre sa voix à la rentrée sur des médias traditionnels. En attendant, elle rebondit sur sa webTV, Polony TV, qu’elle a créée pour donner “une vision plurielle et pouvoir aborder des sujets qui, en général, ne sont pas traités suffisamment selon un point de vue qui nous intéresse dans les autres médias” (voir interview Lettre du 23 mars dernier).

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