Après avoir reçu près de 1 000 signalements concernant un spot publicitaire sur les serviettes hygiéniques de la marque Nana, baptisé “Viva la Vulva”, selon le Parisien, le CSA a rendu son verdict le 6 novembre. Le gendarme de l’audiovisuel n’a pas “constaté de manquements” après avoir “examiné le message publicitaire” qui avait décidé de ne pas cacher la couleur du sang pour représenter les règles. La vulve était présentée sous différentes formes durant ce spot publicitaire, bien qu’elles soient métaphoriques. “Les images en cause, si elles ont pu surprendre, sont directement en lien avec les produits promus”, a estimé le président du CSA, Roch-Olivier Maistre, en jugeant que les séquences mises en cause “ne peuvent pas être considérées comme véhiculant une image dégradante de la femme”. Le CSA a aussi rappelé qu’il “assure le respect des droits des femmes dans le domaine de la communication audiovisuelle. A cette fin, il veille […] à l’image des femmes qui apparaît dans ces programmes, notamment en luttant contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein des couples”.

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