Suite à la demande de Christian Jacob, président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire afin de savoir si la procédure de nomination de Delphine Ernotte par le CSA à la tête de France Télévisions n’était pas le fruit de“l’opacité”, Olivier Schrameck, président du CSA, s’est expliqué mardi. Au cours de son audition devant les parlementaires, il a assuré n’avoir eu “aucun parti pris sur les candidats” et que son avis s’était “forgé au fil des auditions”. Il nie le fait d’avoir “fait pression” sur les membres du Collège et assure avoir rencontré Delphine Ernotte “individuellement pour la première et la seule fois le 6mars”. “Je n’ai incité ni découragé personne à se présenter à la présidence de France TV”, renchérit-il. Selon lui, si les auditions n’ont pas été publiques, ce sont “pour des raisons de sécurité juridique”. Au total, “trois candidats sur les sept de la liste finale ont demandé la confidentialité de leur candidature”.

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